Table des matières: 

 Introduction générale

 Composition du groupe

 Introduction des auteurs

 Argumentation

 Contre-Argumentation

 Notre position vis-à-vis des auteurs

 Résumé de l'interview avec l'expert

 Lien avec le métier d'ingénieur

 Conclusion

 Bibliographie

Introduction générale :

Chères lectrices, chers lecteurs, voici notre travail de philosophie dont le thème était : " Pouvoir et intérêts de classe, réalisme politique et critiques des idéologies ". Ce thème étant assez vaste notre analyse porte principalement sur la notion de pouvoir. Nous pourrions reformuler le titre de ce travail par les questions suivantes : 

  • Comment les trois auteurs décrivent-ils la notion de pouvoir ? Sont-ils objectifs ou est-ce une idéologie propre à leur époque ?
  • Quest-ce qui dans leur thèui dans leur thèse en,Times">Quest-ce qui dans leur thèse est encore dapplication dans le système politique actuel ? 
Composition du groupe :

Tout dabord, nous tenons à insister sur le fait que les débats furent nombreux et animés, que tout le monde y a pris une part active, et que le rapport final est une synthèse des écrits et des positions de chacun.

Gauthier Finné          gfinne@student.fsa.ucl.ac.be              Explorateur
Description des tâches effectuées : Rédaction de la contre-argumentation de Machiavel, participation au rapport de la philosophie avec le métier dingénieur et définitions des mots clés, participation à la rédaction de lintroduction.

Arjun Remacle    le         p;        djudjun@hotmail.com                     Logicien
Description des tâches effectuées : Présent lors de linterview de lexpert, participation au rapport de linterview et de la conclusion, participation a la rédaction du rapport.

Hélène Martin            hmartin@student.fsa.ucl.ac.be        Politique, Graphiste
Description des tâches effectuées : Rédaction dune synthèse des trois auteurs ayant servi de point de départ à la partie " argumentation ", présente lors de linterview de lexpert et rédaction du résumé de linterview.

Vincent Gieling           vgieling@student.fsa.ucl.ac.be        Reporter
Description des tâches eTimes">Description des tâches effectuées : Rédaction de la contre-argumentation de Marx, participation au rapport de la philosophie avec le métier dingénieur et mise en forme finale, rédaction dun partie de conclusion, présent lors de linterview de lexpert.

Julien Tuerlinckx         jtuerlin@student.fsa.ucl.ac.be         Secouriste
Description des tâches effectuées : Rédaction dun résumé des trois auteurs ayant servi de point de départ à la partie " argumentation ", rédaction des bibliographies des trois auteurs, participation au rapport de la philosophie avec le métier dingénieur

François van Damme  fvandamm@student.fsa.ucl.ac.be    Programmeur
Description des tâches effectuées : Rédaction de lintroduction (définition des mots clés, contexte historique, bibliographie des 3 auteurs), particips 3 auteurs), participation à la rédaction de la conclusion, mise en forme finale du r conclusion, mise en forme finale du rapport

Aymeric de Lhoneux   cdelhone@student.fsa.ucl.ac.be      Académicien
Description des tâches effectuées : Rédaction de la contre-argumentation de Foucault, et de la relation entre les idées et leur contexte historique, présent lors de linterview de lexpert, rédaction dun partie de conclusion.

Tuteur : Mathieu Hilgers mathilgers@hotmail.com

Expert : Sylvain Isaac 

Introduction des auteurs :

Avant de donner la position des auteurs sur le sujet, il est important de les situer dans lhistoire car les idées développées nont de sens que remises dans leur contexte historique. 

Nous allons donc commencer par décrire brièvemute;crire brièvement le contexte historique propre à chacun des auteurs. 

Le premier auteur analysé est Machiavel (1469 1527). 

Machiavel est issu de la bourgeoisie florentine du XVe siècle.
En cette époque de la Renaissance, l'Italie est morcelée. 
La carrière politique de Machiavel est intimement liée aux vicissitudes historiques du temps. L'Italie de l'époque était profondément divisée, en butte aux ambitions conquérantes des Français et des Espagnols. Les princes des différents Etats se livrent des " guerres privées " et les Etats du Nord sont sans cesse harcelés par les attaques françaises. Lorsque la famille Médicis renverse la république, Machiavel produit quelques ouvrages flatteurs pour ceux qui sont au pouvoir sous peine dêtre exilé. Il laisse entendre que cette situation est tout à fait normale et donne même des conseils au Prince pour laider à conserver sa place. Les moyens de communications à l'époque rendaient la divulgation des idées bien plus laborieuse et les foyers de révolte éacute;volte étaient plus facilement écrasés. 
La pensée de Machiavel s'enracine aussi dans la tradition philosophique classique : la Politique d'Aristote, mais aussi le Traité des Devoirs de Cicéron, sans oublier les nombreux écrits de l'époque médiévale (Les Miroirs des Princes) sur les vertus du bon souverain. 

Le deuxième auteur est Karl Marx (1818 1883).

Le 19ème siècle est quant à lui fortement marqué par les débuts de l'industrialisation : des machines commencent à remplacer la main duvre ouvrière et les dirigeants dindustries veulent augmenter davantage leur capitaux en produisant plus avec la même main duvre (c'est à dire plus de travail pour louvrier pour le même salaire) ou en embauchant moins. L'opposition entre classe dirigeante et classe ouvrière se raffermit. Dépourvue de moyens de production, la classe ouvrière se voit réduite à vendre sa force de travail. Linsécurité de lemploi et la misère éveille chez elle le sens de la solidarité. Marx est clairement marqué par linégalité égalité des classes uniquement due à une différence de pouvoir entre les hommes riches et les pauvres. Mar les hommes riches et les pauvres. Marx incitera le prolétariat à se révolter et à renverser le pouvoir. 

Le troisième et dernier auteur est Michel Foucault (1926 1984). 

Foucault vit à une époque où la démocratie est le système politique en place dans la plupart des pays. La société n'est plus vraiment divisée en classes, tous le monde est sur le même pied d'égalité et les rapports de pouvoirs entre individus sont plus subtiles. Le développement des moyens de communication et de la technologie a favorisé un brassage de cultures et de personnes de différents secteurs d'activité. 
Les influences principales de Foucault sont celles de Marx, Nietzsche, Freud, Bachelard, Canguilhem et Heidegger. 

Argumentation :

MachiavelMachiavel

Résumons tout dabord la théorie de Machiavel. Dans son ouvrage l;orie de Machiavel. Dans son ouvrage le plus célèbre, Le Prince, ce philosophe nous enseigne la manière de bien diriger un État. Et pour ce faire, il analyse les erreurs, les qualités, les dons de certains princes de son époque. Machiavel instaure une nouvelle manière de voir en philosophie : il suit une démarche scientifique, rationnelle et rigoureuse. 

Ainsi, un bon Prince ne doit pas receler (ou plutôt montrer) uniquement des qualités dans ce monde où le bien est lexception. Il doit de plus camoufler certains de ses défauts qui lui seraient nuisibles, ainsi que certaines qualités qui seraient mal vues de son peuple. Par contre, certaines vertus sont essentielles chez un Prince et sil ne les possède pas, il doit feindre de les avoir. Machiavel a également remarqué que la ruse lemporte sur la loyauté. En fait, le Prince doit être renard et lion, cest-à-dire quil doit diriger avec ruse et force en combinant bien les deux. 

Machiavel pense également quun Prince ne doit pas tenir sa promesse coûte que coûte : il ne doit le fc;te : il ne doit le faire que si les conditions dans lesquelles il a promis sont toujours réunies. En bref, puisque le peuple ne tient pas toujours ses promesses, lee tient pas toujours ses promesses, le Prince ny est pas forcé si les conséquences de sa promesse lui sont alors néfastes. Il insiste aussi sur le fait quil faut savoir simuler et dissimuler. Cet art-là peut permettre à un chef dEtat dassurer son maintien et son succès. 

Le Prince nous fournit aussi une analyse de la masse populaire : " les gens jugent plus par leurs yeux que par leurs mains " (ce qui justifie que le Prince peut feindre sa personnalité puisque peu de gens connaissent à fond cet homme et ce petit nombre nosera pas sattaquer au pouvoir souverain), les hommes considèrent le résultat avant tout (" Le vulgaire est toujours séduit par lapparence et par lévénement : et le vulgaire ne fait-il pas le monde ? ") ; ensuite, Machiavel nous dit que le petit nombre nest écouté que si la majorité ne sait que faire. Il faut donc que le prince satisfasse le peuple sans chagriner les grands. Enfin, une division du pouvoir simpose : elle satisfera les grands et permettra au chef de se garder les tâches qui plaisent au peuple.

En somme, Machiavel nou somme, Machiavel nous peint le portrait du bon Prince en ne sattachant pas à la morale mais plus au résultat. Cest pour cette raison quil peut parfois paraître cynique.&nbs parfois paraître cynique. 

Il est intéressant de faire une étude microsociologique, c'est-à-dire une étude basée sur le comportement individuel des acteurs, des travaux de Machiavel aujourd'hui. En effet, il n'existe plus vraiment d'Etats où règne un Prince sur ses sujets : mais de telles relations de pouvoir existent encore de nos jours, par exemple entre un patron et un employé.

Marx

Parlons maintenant de la théorie de Marx. Celle-ci étant éminemment complexe, nous allons nous limiter aux grandes lignes qui la constituent. Karl Marx ; lorsquil énonce sa théorie, se base sur une analyse économique de la société capitaliste dans laquelle il vit. Pour lui, ce monde peut être scindé en deux : dune part, il y a les capitalistes qui dirigent une entreprise ; et dautre part, on trouve les travailleurs qui se font exploiter. Marx nous dit que les ouvriers effectuent un surtravail - ou en dautres mots un excès de travail - par rapport à leur rémunération. Et ce surtravail permet aux casurtravail permet aux capitalistes dempocher une plus-value importante sur les biens de consommation. Ceci maintient le travailleur dans une situation de " survie ". 

Au décompte, les capitalistes détienncompte, les capitalistes détiennent le matériel, la matière première et la force de travail (les infrastructures) et les travailleurs reçoivent un salaire leur permettant juste de survivre et les obligent à continuer de travailler. Marx termine son raisonnement en affirmant que les patrons ont le pouvoir et forment la classe dominante (puisquils possèdent le capital) tandis que le prolétariat forme la classe des dominés. Lécart entre ces classes ne peut faire, selon lui, quaugmenter. Pour ce faire, les capitalistes créent des lois, une politique et des idéologies qui vont perpétuer ce mode de vie : la superstructure. 

Mais Marx va beaucoup plus loin. Il souvre aussi à toutes les autres époques et les décrit en termes de rapports économiques, de modes de production et dexploitation. Ceci, explique-t-il, définit une certaine forme de pouvoir. Le philosophe allemand parle également de lhistoire : il sagit, selon lui, de lensemble des transformations dues aux révoltes des classes dominées à chaque époque. Ces périodes de révolution permettent dintroduire de nouvelles valeurs, nouvelles valeurs, de nouveaux rapports de production, etc. 

Plus particulièrement, dans nos extraits de Lidéologie allemande, Marx énonce le fait suivant : les idénonce le fait suivant : les idées dominantes dune époque sont dictées par la classe dominante du moment. Il faudrait donc replacer tout dans son contexte historique. Dans son livre, Marx parle, comme Machiavel, de la division du pouvoir : celle-ci se fait entre le travail matériel et le travail intellectuel.

Karl Marx aborde également le thème de la lutte des classes et explique que la classe révolutionnaire doit toujours exprimer son intérêt comme lintérêt général. Mais lorsquelle arrive au pouvoir, cette classe va devoir tenter de conserver le pouvoir et son intérêt va vite changer en un intérêt particulier dune classe particulière. Cest à ce moment quon saperçoit que la domination dune classe nest pas due à la domination de certaines idées. 

Donc, Marx tente de décrire la société grâce à léconomie et se place du côté des dominés pour les aider à trouver la solution : une transition par la dictature du prolétariat qui se terminerait en un partage collectif des biens. 

Foucault

Foucault a étudié pas mal de domaines. Il sest ainsi intéressé à la folie, à la science historique, aux prisonniers, &agravce historique, aux prisonniers, à la sexualité, etc. Ce qui nous intéressera plus dans le cadre de ce travail est sa vision du pouvoir dans son livre "Volonté de savoir". Pour commencer, il définit le pouvoir dont il parle. C'est : 

  • l'ensemble des rapports de force d'un domaine qui régissent une organisation; 
  • la modification de ces rapports de force; 
  • les chaînes de rapports de force (hiérarchie) ou les fossés entre ces rapports; 
  • les organisations, stratégies dans lesquelles ces rapports existent. 
Le monde est fait d'états de pouvoir locaux et instables. Le pouvoir vient de partout (omniprésence du pouvoir) mais n'englobe pas tout. Foucault reconnaît l'existence "DU" pouvoir, qui est l'effet d'ensemble de tous les rapports de force. Pour Foucault, ces rapports peuvent se prolonger en guerre ou en politique. La guerre et la politique sont deux stratégies différentes pour intégrer ces rapports de force déséquilibrés, hétérogènes, instables, tendres. 

Foucault &s, tendres. 

Foucault énonce alors dans ce même axe, cinq propositions sur le pouvoir : 

  • le pouvoir n'est pas une entité délimitée : il s'exerce de partout, tout le temps; limitée : il s'exerce de partout, tout le temps; 
  • les relations de pouvoir sont à la base d'autres relations (sociales, sexuelles, processus économique) et inversement; 
  • le pouvoir vient d'en bas , ce qui, selon notre interprétation, soppose à lidée domniprésence du pouvoir. Comme le pouvoir vient den bas, les relations de pouvoir s'enchaînent les unes aux autres pour finalement faire apparaître un clivage social; en fait, Foucault s'oppose ici au clivage binaire, à la dualité dominant/dominé qui prévalait chez Machiavel et Marx; 
  • le pouvoir prend sa source dans les visées et les objectifs de chacun mais pas de ceux d'un seul homme.
  • le pouvoir implique une résistance et inversement. Les points de résistance sont les appuis, les cibles des relations de pouvoir. Donc, la résistance n'est pas extérieure au pouvoir, elle est inhérente à celui-ci. Mais ces résistances ne sont ni passives ni vouées à l'échec. En fait, les points de résistance et les points de pouvoir sont r et les points de pouvoir sont répartis plus ou moins identiquement. 
  • C'est dans ce champ de rapports de force qu'il faut analyser les mécanismes du pouvoir. 
Table desr. 
Contre-argumentation :

Machiavel

La théorie de Machiavel dispose de bien des points forts: elle décrit de manière simple, claire et objective la lutte pour le pouvoir et ses coulisses. Des écrits de ce précurseur (on pense particulièrement au Prince) naquit le terme réalisme politique bien actuel encore aujourdhui. Néanmoins, on pourrait dénoncer la conception un peu simpliste que Machiavel se faisait du pouvoir: une chose qui à le lire semble palpable, une chose que l'on gagne ou que l'on perd, bref quelque chose de fort concret. Cette définition, Foucault dans ses écrits la remet radicalement en question. Il élargit ce concept à quelque chose de beaucoup plus large, quelque chose de non-centralisé dont les effets ne sont pas à sens unique, soit quelque chose de beaucoup plus proche de l'idée que nous nousroche de l'idée que nous nous en faisons. En effet, si le pouvoir s'était limité à un bien que lon peut conserver sous caution d'un minimum de ruse, la tyrannie serait aujourd'hui mondialisée. 

Marx, lui peut-être, reprocherait-il à cette théorie un manqt-il à cette théorie un manque de revendications. Une conception de la politique basée sur le paraître, la dissimulation idéologique ayant pour unique but la conservation du pouvoir n'aurait pu satisfaire un utopiste de sa trempe. 

Comme autre contre-argument aux idées de Machiavel, plus conservateur et peut-être moins pertinent celui-ci, on pourrait utiliser une citation de Frédéric de Prusse élève de Voltaire qui fut un fervent militant de l'anti-machiavélisme: "Comment a-t-on pu souffrir dans le monde ce scélérat infâme?" Pour nous cette citation n'est pas une critique très intéressante, la lucidité de Machiavel faisant abstraction de tous tabous pour assurer à sa théorie une objectivité optimale est plutôt un atout témoignant d'un certain courage politique. 

On pourrait enfin citer comme dernier petit contre-argument le fait que Machiavel dans ses théories sur le pouvoir ce soit fort centré sur des régimes à pouvoir tyranniqueve; pouvoir tyrannique. Son livre de ce fait perd un peu de fraîcheur et est moins généraliste quant au concept de pouvoir. 

Marx

Etablir une critique pertinente de la pensée de Marx pourrait sembler à première vue un sujet dont les argumeière vue un sujet dont les arguments tendraient à être nombreux et d'une portée relativement vaste, cependant il est essentiel de ne pas confondre ici Marx et le marxisme, et l'interprétation qu'en ont bien voulu lui donner ceux qui décidèrent d'en faire leur étendard idéologique. 

Tout d'abord, discutons de la conception d'essentialisme matérialiste, qui s'inscrit en opposition à l'existentialisme: "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience", de Karl Marx. Négation absolue de la religion, qu'il a d'ailleurs décrit comme "l'opium du peuple", et de l'existentialisme en général, cette affirmation aboutit au concept du déterminisme de la pensée de l'individu par la classe sociale à laquelle il adhère et donc des pensées et aspirations de celle-ci. C'est une vision assez négative de l'être humain conduisant au fait qu'un changement des 'un changement des conditions de vie d'une classe ne pourrait survenir que par le biais d'une révolution "d'en bas". Ca a bien sûr été le cas à de nombreuses reprises, mais d'autres révolutions politiques n'ont pas du tout suivi ce schéma, comme par exemple celle de 1968 au Japon où le gouvlle de 1968 au Japon où le gouvernement en place changea radicalement la structure étatique, dans un intérêt commercial, social et pour une intégration plus douce face au reste du monde. Ce que nous essayons ici de mettre en évidence, c'est que Marx tend à généraliser des faits historiques pour en faire une vérité universelle, au détriment d'un paradoxen paradoxe flagrant : si tout homme est conditionné par sa classe sociale, comment lui-même pourrait-il prendre en compte les intérêts des couches économiques inférieures? Finalement, adoptant son point de vue, comment une évolution philosophique de la perception d'autrui pourrait-elle avoir lieu? Par le biais de l'abolition des classes? De l'universalisation des aspirations d'une nation toute entière? La diversité de l'homme est complexe, et l'objectivisme auquel Marx aspire ne peut jamais être qu'une perception par l'individu de ce qu'il croit être objectif. "Il n'y a pas de fai"Il n'y a pas de faits, il n'y a que des interprétations de faits", a dit Nietzsche dans le "crépuscule des idoles". 

Une autre grande pensée de Marx était d'abolir par le biais du matérialisme la philosophie comme instrument spéculatif défini par la bourgeoisie et d'en faire un instrument de transformation du monde au service du prolétariat. Ne s'agit-il pas là de plier à ses vues une discipline qui se veut objective? Ce n'est finalement qu'une modification des interprétations philosophiques dans le but d'appuyer son propos, et n'a-t-il pas tendance à instaurer ici une forme de religion plus sournoise, parce que vérité universelle au profit de la masse oue; universelle au profit de la masse ouvrière? Certes, les conditions du prolétariat dans le contexte historique de Marx étaient inhumaines, et même révoltantes. Il lui semblait alors qu'un changement radical ne pouvait provenir que d'une révolution ouvrière, mais finalement, sa pensée n'est-elle pas en grande partie induite par ce même contexte historique qu'il dénonçait à hauts cris comme déterminant des pensées et donc réductive dans une certaine mesure? 

Marx aspirait à une dictature du prolétariat, qui mènerait à une extirait à une extinction délibérée de l'appareil d'état prolétarien entraînant la disparition des classes. Mais il a également affirmé que les pensées des hommes étaient déterminées par le contexte social, dès lors comment le prolétariat, après avoir goûté à la dictature, pourrait-il se remettre au niveau universel? Comment pourrait-il s'empêcher de se "venger" des classes précédemment supérieures? Il l'avait pourtant très pertinemment décrit cette inexorable conséquence dans ses premiers travaux... 

En conclusion, nous observons que Marx avait une vision très aiguë des situations économiquë des situations économiques et sociales, mais que l'élaboration d'une solution profitable à tout le monde fut moins aisée et que les contradictions et paradoxes firent leur apparition lorsqu'il se risqua à mettre au point sa conception de l'état marxiste. 

Foucault 

La notion de pouvoir ne prend son plein sens quau sein dun regroupement dindividus en une société. En considérant les hommes dans leur état naturel, les rapports qui sexerceraient entre eux seraient qualifiés dautoritaires ou dominateurs et en aucun teurs et en aucun cas de rapports de pouvoir, le pouvoir étant une forme de la domination légitimée, il suppose lexistence dun système juridique permettant cette légitimation. Il nadopte pas une contenance définitive, car les modes de dominations évoluent de pair avec lordre social dans lequel il sinscrit. 

Contrairement à Marx et à Machiavel, Foucault ne conçoit pas le pouvoir comme étant " un mode dassujettissement " ni " un système général de domination exercé par un élément ou un groupe sur un autre ", il lui semble quils ne sont que " la forme terminale " résultant de " la multiplicité des rapports de force qui sont immanents au domaine où ils sexercentnts au domaine où ils sexercent, et sont constitutifs de leur organisation ". Il affirme donc que le pouvoir ne subsiste quau travers de la multitude de relations de pouvoir qui lui donne naissance, que le pouvoir vient den bas. 

Mais si le pouvoir adopte des stratégies, celles-ci nont pas de stratèges, elles seraient le produit de larticulation de lensemble des relations de pouvoir qui sont à luvre, comment dès lors, cette articulation se fait-elle ? Reste également que les stratégies du pouvoir semblent être rationnelles, comment du " désordre " des relate;sordre " des relations de pouvoir naît un certain ordre, alors que Foucault refuse toute loi immanente au pouvoir, en dautres termes cest se poser la question du " pourquoi ", de la finalité. Mais ce serait peut-être tirer exagérément Foucault dans le sens dun certain fonctionnalisme (bien que ses écrits sur lunivers carcéral puissent être vus comme donnant des fonctions à la prison ). Un autre point est la fluidité des concepts utilisés. En effet si le pouvoir est omniprésent dans la société, sil pénètre toutes les relations, avec pour corollaire la résistance, cette notion désignerait à la fois un dispositif physique, comme la prison, parfois un cadre de pensée normative, dautres foie pensée normative, dautres fois un mécanisme moral dauto-contrôle. On pourrait dire que tout est pouvoir ou que tout est résistance et la notion de système pris au sens large pouvant sappliquer à tout ne sapplique plus à rien. Si le pouvoir sappuie sur une résistance pour exister, rien ne garantit que la résistance ne sera elle-même une relation de pouvoir sappuyant sur dautres résistances enclenchant une spirale régressive logiquement infinie des résistances aux résistances. 

En revenant à cettrevenant à cette conception dune stratégie sans stratèges qui soppose aux théories du pouvoir en terme délite, de réseaux, de classes (elles-mêmes supposant toutes à un degré ou à un autre une impulsion politique ou limplication dacteurs plus ou moins conscients) pose un problème pour laction politique. En effet cette vision du pouvoir aurait pour effet de supprimer laction politique comme moyen dagir sur le réel, elle nierait lautorité conventionnelle à lorigine de tout pouvoir et ainsi la condition dexistence de toute éducation, de tout rapport entre les générations et de toute justice, elle ne permettrait pas la lutte entre pouvoirs concrets, elle rendrait tout pouvoir illégitime mais aussi illégal puisque aucun ps aussi illégal puisque aucun pouvoir ne pourrait avoir une justification, cette vision ne ferait que conforter lexistence dun ordre qui, en aucun cas, ne saurait avoir une quelconque validité. 

Enfin, si toute relation de pouvoir suppose une résistance, comment juger les résistances entre elles, cest à dire pouvoir distinguer ce qui est conservateur de ce qui est progressiste. 
On pourrait donc se demander quelle est pour Foucault la portée de son uvre de critique du pouvoir, son analyse elle-même étant productricee;tant productrice de savoir est une forme de pouvoir, ce qui conduit à un constat pessimiste qui voudrait que lon soit toujours dune façon ou dune autre " dans " le pouvoir, pris dans des relations de pouvoir. 

Notre position

Machiavel décrit de façon trop simplifiée la notion de pouvoir qui est en fait quelque chose de très vaste. Nous voyons plutôt le pouvoir comme le décrit Foucault, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un pouvoir central mais plutôt une interaction entre des micro-pouvoirs. Cependant, nous admettons que Machiavel dépeint très bien la fael dépeint très bien la façon dont il faut se comporter pour conserver le pouvoir. L'art de faire des promesses qu'on ne tiendra pas et savoir fiendre d'avoir certaines connaissances ou qualités sont deux atouts majeurs pour un homme politique de nos jours. 
De plus la théorie de Machiavel est très intéressante si elle appliquée à un niveau microsociologique, c'est-à-dire à un niveau individuel et non à la société dans son ensemé dans son ensemble.  I n'y a plus de relations comme entre un prince et ses sujets, mais de telles relations de pouvoir existent encore de nos jours, par exemple entre un patron et un employé. 

Marx, quand à lui manque un peu d'auto-critique. Il dit que tout homme est influencé par l'idéologie de la classe dans laquelle il se trouve, ce qui limite son champ de pensée. Selon Marx, les conditions de la classe ouvirère dans son contexte historique étaient intolréables. Selon lui, seul unerévolution produirait un changement radical, mais sa pensée n'est-elle pas influencée par ce même contexte historique qu'il dénonçe comme réductif? Marx a aussi écrit que la dictature dussi écrit que la dictature du prolétariat n'était que temporaire et qu'elle mènerait à l'abolition des classes sociales. Selon nous, cette idée est complétement utopique. Comment le prolétariat, après avoir goûté à la dictature, pourrait-il abandonner ce leuxe et ces biens qu'il vient d'obtenir? Comment la classe ouvrière résistera-t-elle à la tentation de se "venger" de la classe précédemment supérieure?
   

Interview de lexpert
  • Selon vous, lobjectivité absolue est-elle possible ?

  • Non, car le point de vue de chacun manque de globalité. Chacun appartient à une époque et à un courant de pensées. Lil de lobservateur modifie donc toujours sa vision. On peut donc considérer quil ny a pas de vérité, mais seulement des interprétations. Si on admet que la vérité nest pas une réalité objective des faits, on admet quil ny a pas dobjectivité. On peut donc retourner à Marx sa propre critique. Peut-être trouvera-t-on les considérations de Marx dépassées danse;rations de Marx dépassées dans un siècle. Pour se représenter lévolution de la vision de lobservateur en fonction de son époque, on peut limaginer au sommet dune tour qui ne cesse de grandir. Lobservateur du XXe siècle voit les alentours, et peut les décrire. Celui du XXIe siècle voit plus loin que celui du XXe siècle et voit la même chose selon un angle différent. Ainsi, chacun est influencé et construit par la tradition, mais reconstruit également celle-ci. Il y a une double influence.
    &nbse influence.
     

  • Pensez-vous que lon retrouve aujourdhui en Belgique des exemples de structure de pouvoir telle que celle décrite par Marx, Machiavel et Foucault ?

  • Machiavel : Oui et non. Oui, car dans notre société tous les moyens sont bons pour pousser à la consommation. Par exemple dans le cadre de lécologie, la prise de conscience est oblitérée par léconomie. Le diagnostic de Machiavel est toujours bon, mais les valeurs ont changé : le pouvoir est remplacé par largent.

    Marx : Confronter son idée avec la réalité nest pas facile, car il simplifie fort la société. Par exemple aujourdhui, la classe dominante est constituée dhyper structures économiques. La politique na rien à dire au niques. La politique na rien à dire au niveau de léconomie. Mais aujourdhui, les gens nont pas limpression de vivre dans un rapport " dominants-dominés "et cela à cause de limpersonnalité de la politique, et du fait quon vit plutôt bien dans notre société de consommation, du moins en moyenne. Pourtant ce rapport existe toujours. Nous vivons dans une société hyper dirigée ( on prône des libertés diverses, alors que le Belge moyen a des objectifs très limités à cause ute;s à cause dune sorte dendoctrinement ).

    Foucault : Jignorais les idées de Foucault, mais je suis séduit par sa tentative dinstaurer un réseau de pouvoir.
     

  • Faut-il toujours une révolution pour amener un changement de structure de pouvoir ? (Marx)

  • Il faut dabord savoir ce quon entend par " révolution ". La révolution selon Marx est un conflit ouvert venu du bas. Si on considère dautres formes de révolution quun conflit ouvert ou quun renversement des classes, oui, il y a toujours une révolution. Prenons le cas du Japon en 68. Après 200 ans de fermeture au reste du monde, le Japon sest ré-ouvert à ce dernier, sous la menace des Etats-Unis. Il y a eu une prise de conscience de la part du gouvernement qui a alors restauré le pouvoir de let qui a alors restauré le pouvoir de lempereur et créé une constitution. On a ici une révolution par le haut : cest le gouvernement qui impose le changement, mais en tenant compte de lintérêt du peuple. Sans oublier que ce gouvernement avait une motivation ( la menace des USA ). Un autre exemple est la " Révolution de Velours " en 89 en Roumanie. Il y eut également un changement radical de structure de pouvoir sans effusion de sang, lors de ce détachement du pays au communisme.

    Rappelo communisme.

    Rappelons que Marx considérait toute classe dominante comme " pourrie ", reprenant tous les côtés négatifs de lêtre humain.

    Rapport avec le métier dingénieur

    Avoir longuement et profondément analysé les vues différentes et dans une certaine mesure complémentaire des trois auteurs et leur conception du pouvoir nous a permis de mieux comprendre les interactions qui régissent les rapports que nous aurons en tant quingénieur, ce qui est important afin doptimiser les relations entre collègues. En effet, à force de lire lanalyse que des philosophes comme Marx établissent sur les gens, on parvient mieux &agblissent sur les gens, on parvient mieux à se créer soi-même une façon de voir notre entourage. 

    Lingénieur est amené à travailler en équipe et à parfois occuper une place de choix dans les organigrammes de sociétés disposant d'un large réservoir humain, donc qui dit rapports humains dit relations de pouvoir si l'on considère les principes de Foucault. La théorie de Machiavel peut s'avérer très utile pour quelave;s utile pour quelqu'un travaillant en société et désireux d'exploiter au maximum son équipe, car le rendement est un des piliers de l'économie actuelle. Cette dernière exige sans doute parfois une certaine inhumanité masquée par des mines désolées et justifiée par des graphiques insatisfaisants, car en entreprise le paraître n'est pas un vain mot. Un exemple témoignant de cette idée pourrait être le problème du licenciement d'un employé déjà âgé et qui vous implore de prendre en compte sa situation de responsable de famille nombreuse.. L'idée de Machiavel disant qu'un prince vertueux en toutes occasions ne survivrait pas aux méchants qui l'entourent s'applique aussi au monde de l'ingénieur en concurrence avec ses collègues pour un poste quelconque.  ;gues pour un poste quelconque. 

    Une autre approche pourrait être de tirer des leçons des conceptions centralistes de Machiavel et de sen détacher tant que possible pour instaurer des rapports plus humains, basés sur le thème de la confiance. Cela dépendra du contexte, et de ce que la réflexion amenée par ce travail de philosophie nous aura permis de tirer comme conclusions au point de vue personnel et collectif.

    Aussi le point de vue >Aussi le point de vue de Marx est-il intéressant pour l'ingénieur au cur d'un microcosme (sa société) au sein duquel des niveaux sociaux extrêmes se côtoient tous les jours. Et donc, pour dominer une équipe de travail, pour en tirer son maximum, il faut, comme Marx l'a développé, rendre ses idées, les objectifs de l'employeur universels à l'équipe, afin de tendre vers une mini-société idéale pour le patron puisque à rendement optimal. 

    Enfin, la théorie de Foucault permet de relativiser le pouvoir du patron, celui-ci dépendant de ses employés, ce qui peut permettre à ceux-ci de se sentir moins oppressés et donc à nouveau plus disposés au sacro-saint travail efficace. Cette théorie remettant totalement en question l'existence d'un organigramme permet à tous de prendre conscience de son pouvoir propre et de son importance. 

    Ce travail de son importance. 

    Ce travail en particulier, et la philosophie en général, nous permettent de jeter un il nouveau sur le monde, den mieux comprendre les subtilités constitutives, et finalement de sortir de ce carcan scientifique et rationaliste dans lequel nous orientent nos études dingénieur.

    Conclusion

    En conclusion, les trois auteurs nous apprennent des choses intéressantes à partir de points de vue différents découlant directement de lépoque à laquelle ils vivaient. 

    Machiavel pose les bases de ce qui sera par après appelé le réalisme politique par sa conception utilitariste du pouvoir. Celle-ci est encore très vraie dans notre société, ce qui rend sa théorie toujours actuelle. Hélas le contexte historique ne lui permettait pas danalyser une autre forme de pouvoir que celle centrée en un prince, doù une théorie assez limitée vue la complexité de la structure du pouvoir aujourdhui. 

    Un autre point intéressant développé par Machiavel est quand il explique la façon dont le Prince doit se comporter pour conserver le pouvoir. se comporter pour conserver le pouvoir. Cest dautant plus remarquable que cest encore très vrai aujourdhui. Il fut le premier à dire que le paraître et le résultat obtenu sont plus importants que la manière de lobtenir.

    La théorie de Machiavel est tout à fait applicable et fut dailleurs longtemps appliquée (puisque ce que Machiavel sque ce que Machiavel a réalisé tient du réalisme politique).

    Marx analyse la société en posant que léconomie est la base de tous rapports. Selon lui les relations de pouvoir et la place dans la société dépendent uniquement du revenu et de la situation économique de chaque individu Dans son uvre, il critique la société et ouvre la voie à des révoltes ouvrières. Il pousse le prolétariat à se révolter car cette domination de la classe ouvrière est nécessaire pour lévolution de la structure sociale et politique en place et engendrera la création dune société sans classes. Karl Marx ne se limitait pas uniquement à un rôle de philosophe, de théoricien : il est également passé à la pratique en réunissant la classe dominée afin de lui permettre daméliorer sa condition. Cependant, il nétait pas à labri de toutes critiques. De fgrave; labri de toutes critiques. De fait, lorsque Marx nous dit que toute théorie est influencée par lidéologie dominante de son époque, il omet de se critiquer lui-même.

    La théorie de Marx nous semble quelque peu utopique. En fait, elle fut à lorigine du communisme de Lénine et de Staline, mais ceux-ci utiline, mais ceux-ci utilisèrent les écrits de Marx pour leur seul profit, un peu à la manière du Prince de Machiavel. Le problème est donc de trouver quelquun qui applique la théorie marxienne sans la remodeler à sa façon pour son intérêt personnel. 

    Marx, tout comme Machiavel, conçoit le pouvoir comme émergeant dun nud central et se répercutant jusquaux confins de la structure sociale. Foucault dans son analyse suit la démarche inverse, il réfute lexistence de ce nud central et part de la base de la pyramide pour arriver au sommet. Bien que son étude relève dun certain structuralisme, il ne cherche pas à construire, contrairement à Marx, un nouveau système de pouvoir. Foucault dans son analyse de la micro physique du pouvoir va cependant plus loin, en ce sens quil affirme et montre quil y a dans toute relation des rapports de pouvoir, il dépasse donc la simple interprétation de ses deux prédécesseurs qui nenvisagédécesseurs qui nenvisageaient le pouvoir que comme rapport de domination toujours reliés à la structure étatique. Cette notion de micro pouvoirs couvre un champ bien plus vaste, et si sa théorie nest pas exempte derreurs, elle est indubitablement plus intéressante que la simple vision à sense vision à sens unique de Marx et de Machiavel. 

    La grande pensée à retenir de ce travail est finalement le conditionnement des idéologies dune époque par le contexte historique et social, ce qui est finalement tout à fait logique ; une idéologie est une solution " meilleure " proposée par un observateur qui réagit forcément par rapport à la situation actuelle, et en regard des expériences du passé, à limage dune tour qui se construit au fur et à mesure de lhistoire, une accumulation des faits, des idées, des courants de pensées et des élaborations philosophiques ou politiques des nombreuses conceptions qui ont pu être imaginées quant à lorganisation dun État. Bien entendu, les différences idéologiques existant au sein dune même époque résultent des différences entre les individus, de la complexité et de la diversité des mentalités conduisant à lexistence de " classes ", et des ; lexistence de " classes ", et des rapports qui découlent de ces différences, car après tout, on napprend de nouvelles choses que parce que nous sommes tous différents.

    Bibliographie : 

    Atlas historique , édition Stock, 1968, pages 213, 338, 340, 376

    Machiavel N., Le Prince, 1513

    Encyclopédie Universalis, France, 1990, Tome 14, p174-176, p651-654

    Tome 9, p746-747

    Mémo Larousse , Marx et Marxisme

    Marx et Hegel, Manifeste du Parti communiste, 1848

    Grand Larousse en 5 volumes, 1987, Éditions Larousse 
    Encyclopaedia Universalis, 1996 
    Encyclopédie Encarta, 1998 et 1997, Microsoft (CD-ROM) 

    Nandrin J.P., Histoire des idées politiques

    Marx, Contribution à la critique de léconomie

    Poulantzas N., petite collection maspero, Pouvoir politique et classes sociales 

    Site Web: www.microtec.net/pcbcr/mach.html (Idées de Machiavel)

    div>